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Tout commence à Châtellerault, avec la résine de l’hévéa. Cette résine est malaxée, laminée et découpée. Grâce à un procédé de vulcanisation, le matériau est assoupli et rendu étanche à l’eau. Ces différentes étapes de travail n’ont pas changé depuis la reprise du brevet de Charles Goodyear par Hiram Hutchinsons.
Le drapage des feuilles de caoutchouc, de la semelle et des différents composants de la botte pour aboutir à la fabrication du produit fini requiert précision, habilité et grande expérience. 60 différentes étapes de travail exécutées à la main sont nécessaires avant que le produit ne soit prêt pour la vulcanisation, dans un four à 140°C.
Le métier des maîtres caoutchoutiers repose sur de solides connaissances acquises lors de deux ans apprentissage. La formation des jeunes apprentis est extrêmement importante de nos jours. Car si le design et les domaines d’utilisation des produits évoluent constamment, la technique de fabrication, elle, reste la même et est transmise lors de formations manuelles pratiques.